Accueil>8 mars 2024

Journée internationale des droits des femmes :
Des femmes, un jour, un droit

Résultat des luttes féministes menées sans relâche sur tous les continents, La journée internationale des droits des femmes est l’occasion de dresser le bilan sur l’avancée des inégalités femmes-hommes. À Montataire, la commission municipale des Droits des Femmes et lutte contre les discriminations étoffe la programmation de ses événements autour de la Journée des droits des femmes, pendant une semaine, du lundi 4 mars au samedi 9 mars.

  • Mardi 5 mars - 14h/17h - EHH
    Le droit à la liberté d’expression et à la parole : atelier d’écriture et de discussions animé par le musicien amateur Olivier Olympio.
  • Mercredi 6 mars - 14h/16h - EHH
    Le droit à la sécurité :  initiation aux techniques de self-défense et présentation du métier de policier·ière municipal·e
  • Jeudi 7 mars - 14h/16h - EHH
    Le droit à l'éducation : jeu de l'oie numérique autour des différentes formes de violences
  • Vendredi 8 mars - 9h30/12 - inscriptions à l'EHH
    La santé : visite de l'accueil de jour "Entr'elles" du Samu social et sortie à la journée santé des femmes au Centre de Prévention et d'Examen de Santé au 13, rue Ribot à Creil
  • Vendredi 8 mars - 15h - Local de Femmes Solidaires
    Accueil d'une délégation de femmes allemandes sur des thématiques d'actualité, avec le comité de jumelage Montataire - Finsterwalde
  • Samedi 9 mars - 10h30 - Espace Mille visages de femmes à la Coulée verte
    Inauguration d'une plaque commémorative et du rosier d'Alice Milliat, pionnère du sport féminin et inauguration de l'espace Mille visages de femmes en hommage à Claudine Bulcke-Khachab, suivi d'un brunch.
  • Mercredi 13 mars - 18h - Le Palace
    Projection du film "Slalom" réalisé par Charlène Favier qui traite de l'emprise et des violences sexuelles dans le milieu du sport, séances en partenariat avec le Carnaval des Possibles de l'Oise. Suivi d'un débat et d'un pot de l'amitié. Une projection est faite pour les lycéen·ne·s.

 

À côté le projet "Les enfants d'Huberte d'Hoker" aura lieu tous les matins du 5 au 9 mars de 10h à 11h30 à l'espace Huberte d'Hoker (EHH). Le rendu de ce projet se fera le vendredi 9 mars de 14h à 16h à l'EHH.

 
Agnès Laforêt, conseillère déléguée à la démocratie participative, aux droits des femmes et à la lutte contre les discriminations, : « On
ne peut pas se prétendre humain en laissant de côté la moitié de l'humanité. »
La municipalité souhaite mettre le doigt sur les inégalités Femmes/Hommes, afin de les dénoncer. Les agents municipaux ainsi que les élu.e.s sont très attentifs à cette problématique. Il est aussi important de sensibiliser le plus grand nombre, des deux sexes et de tous âges, à cette injustice pour qu'ensemble nous essayons de la combattre. Toutes ces actions ne suffiront sûrement pas à obtenir l'égalité, mais elles permettent d'éveiller les consciences, et, je l'espère, d'apporter soutien, écoute et accompagnement à celles qui subissent ces inégalités.  Les femmes ne doivent plus être seules pour affronter ces injustices du quotidien, nous devons y trouver des réponses. C'est l'affaire de toutes et tous. On ne peut pas se prétendre humain en laissant de côté la moitié de l'humanité.


Réseaux sociaux : un mouvement prône le retour à la femme dominée par l’homme
Parallèlement à l’essor du féminisme, un autre mouvement a émergé sur les réseaux sociaux, naît d’une femme elle-même, avec le hashtag #tradwife ( épouse traditionnelle), observé pour la première fois en 2020. On aurait pu espérer qu’il s’agisse d’un phénomène de mode, donc éphémère, mais le # tradwife, qui promeut le statut de la femme au foyer, mère de famille cantonnée aux tâches ménagères et obéissant à son mari, ne cesse de prendre de l’ampleur. À l’heure où certaines se battent pour faire évoluer leur condition et défendre leurs droits, d’autres, à contre-courant du féminisme, s’affichent avec conviction et fierté sur les réseaux sociaux, comme on l’a encore remarqué en janvier dernier. Alors que des femmes descendaient dans la rue, parfois même nues, pour se faire entendre et que le droit à l’avortement soit maintenu, le fléau des ultraconservateurs faisait de nouveau beaucoup du bruit en s’opposant à l’IVG. Il est donc légitime de se demander pourquoi ces femmes, prêchent un retour en arrière, proche du modèle de la femme des années 50, où le patriarcat régnait, et que les féministes veulent annihiler? Une influenceuse américaine de 25 ans a fait le buzz, wifetradeuse, avec plusieurs milliers d’abonnés, se revendique « féminine mais pas féministe » et va même jusqu’à militer pour « l’appartenance des femmes à leur conjoint ». Une pensée antiféministe, rejoignant celle des mouvements masculinistes, construite sur la dominance des hommes dans la société. Pourquoi valoriser et nourrir une dictature qui réduit la femme à un objet, soumise à l’homme, sans liberté d’exprimer ses opinions et de faire des choix ? Est-ce qu’en suivant des préceptes définis par un conjoint, certaines femmes n’ont ainsi pas à réfléchir, à prendre de risques et de décisions ? Une femme remettant sa vie entre les mains d’un homme, ne serait-elle pas une fugitive du monde qu’elle aurait pu se créer ?

 
Inscription de l’IVG dans la Constitution : vers une liberté protégée
Résultat d’une longue et pénible lutte, l’interruption volontaire de grossesse est autorisée en France depuis le 17 janvier 1975. Au début mise en place pour cinq ans, cette loi a été reconduite définitivement en 1979. Depuis le jour où l’Assemblée nationale a adopté cette loi Veil, elle a été actualisée plusieurs fois, notamment pour allonger le délai légal d’intervention, (aujourd’hui l’IVG peut être pratiquée jusqu’à la 14ème semaine de grossesse), et être remboursée intégralement par la Sécurité sociale.  Régulièrement menacé, le texte de loi pour inscrire l’IVG dans la Constitution a été approuvé par 493 voix pour, et 30 voix contre, par l’Assemblée national, en janvier dernier, puis soumis au Sénat qui devra statuer fin février pour l’inscrire comme « liberté garantie » à l’IVG.


Actions proposées par Femmes solidaires
Vendredi 8 mars- 15h- Local de Femmes solidaires :
accueil d'une délégation de femmes allemandes avec le comité de jumelage Montataire- Finsterwalde afin d’échanger sur des thématiques d'actualité autour d'un verre de l'amitié.
Samedi 9 mars- 10h30- Espace Mille Visages de Femmes (en face du local de FS à la Coulée Verte) : Inauguration d'une plaque commémorative accompagnée d'un rosier en hommage à Alice Milliat, pionnière du sport féminin. Dans le cadre de la féminisation des espaces publics de la ville, la nouvelle plaque de l'Espace Mille Visages de Femmes, avec l'ajout du nom de Claudine Bulcke Khachab, sera inaugurée, suivi d'un pot de l'amitié à l'Espace Huberte d'Hoker.
Mercredi 13 mars- 9h15 et 18h- Cinéma le Palace : projections pour deux classes de lycéens le matin et une seconde ouverte à tous à 18h avec le film Slalom, réalisé par Charlène Favier, traitant de l'emprise, des violences sexuelles dans le milieu du sport et du consentement. Les deux séances seront suivies d’un débat et d'un pot de l'amitié, en partenariat avec le Carnaval des Possibles de l'Oise.


De la santé des femmes
Le vendredi 8 mars, de 9h à 16h, l’Assurance maladie vous propose une journée d’information et de sensibilisation, au sein du Centre d’examens de santé de Creil. L’entrée est libre et s’adresse à toutes les femmes à partir de 25 ans. Au programme : dépistage des cancers, informations sur la vaccination, la prévention des maladies sexuellement transmissibles, les addictions, les violences, la nutrition et les maladies chroniques.
En partenariat avec l’association Hygie de Montataire : 06 65 76 95 85. Renseignements auprès du centre d’examens de santé, 13 rue Ribot à Creil, 03 44 61 70 04 ou 03 44 61 70 33.


Un colloque à Nogent sur les violences intrafamiliales
L’ACSO présente le 5ème édition du colloque sur les viloences intrafamiliales, le vendredi 22 mars, de 8h30 à 17h, au Centre d’affaires le Sarcus de Nogent-sur-Oise. L’objectif de cette rencontre est de réunir les travailleurs sociaux, les associations et des experts en vue d’améliorer la prise en charge des situations de violences et en particulier sur l’accompagnement des victimes en milieur rural et des femmes étrangères.
Plus d’infos sur creilsudoise.fr.



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